Graver

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Petit historique

La gravure, c’est mon ami Daniel PRAT qui, en 1996, m’en a donné l’envie et m’a mis le pied à l’étrier dans l ‘atelier municipal de Limay qu’il dirigeait. Là, j’ai bénéficié de la qualité de ses conseils techniques (il ne m’en donnait pas d’autres), et de celle du matériel mis à notre disposition.

Au début, travail à la pointe sèche

Très vite, l’eau forte et l’aquatinte

Inondation
*eau forte et aquatinte* *1997*

A propos de la couleur

J’ai très vite été attiré par l’utilisation des encres de couleur, d’abord pures (Prairie inondée) puis en mélange. Mais cette dernière option avait un inconvénient lié au partage du matériel entre plusieurs utilisateurs : il n’était pas possible d’imprimer autant d’épreuves par séance que je l’aurais souhaité. Plutôt que de tenter de retrouver la même composition du mélange d’encres, d’une séance à l’autre, j’ai choisi d’assumer les différences et d’imprimer avec des encres différentes et éventuellement sur des papiers différents ; ce n’est pas orthodoxe, mais cela m’a beaucoup appris…

J’ai fréquenté l’atelier de Limay pendant neuf ans, y réalisant 45 gravures.

Quelques gravures réalisées à Limay

2006 – dans mon atelier personnel

Peu à peu ma vie professionnelle et la fréquentation de l’atelier de Limay sont devenus incompatibles et j’ai dû me résoudre à abandonner la gravure. Mais j’ai eu la chance quelques mois plus tard de pouvoir acheter une presse de bonne qualité et de recommencer à graver chez moi. Faute d’armoires à acides et de boîte à poudre (pour les aquatintes) je me suis limité à l’attaque directe à la pointe sèche et au burin, que j’ai alors découvert.

Je ne prétends nullement être devenu un « buriniste », j’ai seulement cherché à transcrire en gravure des sensations qui auraient pu l’être avec un croquis au crayon. Croquis et burin, ce pourrait être un oxymore mais c’est devenu un vrai plaisir.

Premières gravures au burin, série des arbres – 2007

Retour à l’eau forte

L’eau forte sur cuivre posant des problèmes dans mon nouvel environnement (émission de gaz nocifs), j’ai cherché une alternative et l’ai trouvée avec le couple zinc – sulfate de cuivre.